.jpg)
L’aviation,
moteur de l’économie mondiale
Le secteur des transports va poursuivre son expansion au cours des 20 prochaines années et l’aviation en particulier connaîtra une croissance soutenue grâce aux évolutions économiques et démographiques. De plus en plus de personnes partiront en vacances en avion. Dans un contexte de globalisation croissante, les voyageurs d’affaires prendront aussi plus souvent l’avion.
Quant aux consommateurs, ils exigeront que leur colis contenant le dernier smartphone, des vêtements, un livre, etc., leur parvienne rapidement à domicile. Tout le monde considère par ailleurs normal de trouver des fruits exotiques et des fleurs originales dans nos magasins.
Tout cela est possible grâce au transport par avion, qui fait donc tourner l’économie.

Au vu des prévisions, le secteur de l’aviation connaîtra une croissance plus forte que le reste de l’économie, dont il sera plus que jamais un moteur essentiel. Dans une économie mondialisée, les aéroports revêtent dès lors une importance stratégique pour l’emploi.

Développement de nouveaux avions
Au cours de la dernière décennie, l’aviation a connu de grandes avancées technologiques. Les nouveaux appareils sont non seulement plus silencieux, mais ils consomment aussi moins et émettent moins de CO2. Cette innovation technologique est bien en marche et connaît actuellement une accélération.

Une nouvelle génération d’appareils de taille moyenne destinés aux vols intercontinentaux arrive. Ces avions compacts, qui consomment moins et produisent peu de bruit augmentent la connectivité directe entre des villes moyennes telle Bruxelles et d’autres métropoles.
En tant que hub, Brussels Airport attire aujourd’hui déjà la dernière génération d’avions, comme le Boeing 787 Dreamliner et le Airbus A350.
Ces appareils sont moins bruyants, sont pourvus des dernières technologies, sont constitués de matériaux légers et émettent moins de CO2 que les autres appareils de même taille. Ils peuvent relier Bruxelles sans escale avec une grande partie du monde.
Le secteur de l’aviation représente actuellement moins de 2 % des émissions annuelles mondiales de CO2 mais nous reconnaissons néanmoins qu’il convient de gérer de manière responsable et durable le doublement du nombre de passagers et de vols prévu d’ici 2030 à l’échelon mondial. L’OACI a adopté une nouvelle mesure globale fondée sur le marché (GMBM) pour compenser les émissions de CO2 des vols internationaux.

Investissements stratégiques mondiaux dans les aéroports
Beaucoup de pays investissent actuellement déjà dans l’extension de la capacité de leurs aéroports pour pouvoir faire face à la croissance future et attirer des opportunités de développement.

Ces gouvernements considèrent leurs aéroports comme stratégiques et essentiels à l’expansion économique de leur pays à long terme.
De nouveaux « méga hubs » voient le jour en Chine, dans les États du Golfe et en Turquie.
Des « méga hubs » européens comme Heathrow, Francfort, Schiphol, Madrid et des hubs de taille moyenne comme Vienne, Munich et Copenhague projettent de vastes investissements pour s’étendre et attirer les passagers et le fret supplémentaires.
Capacité insuffisante en Europe en 2035
L’augmentation du nombre de passagers et du volume de fret pose aussi un défi. Beaucoup d’aéroports n’ont aucune possibilité d’extension aux heures de pointe.
Sans investissements dans une capacité supplémentaire, les aéroports européens ne pourront plus faire face à la demande et à la croissance escomptée vers 2035 et vont rater les opportunités de création d’emplois et de valeur ajoutée.

En Europe, les opportunités de croissance sont les plus fortes pour les hubs de taille moyenne comme Brussels Airport qui n’ont pas encore atteint leur plein potentiel. Ce n’est qu’en saisissant ces chances et en investissant à temps dans une extension de capacité que l’Europe et la Belgique pourront profiter de l’augmentation du nombre de passagers et du volume de fret pour créer des emplois dans les aéroports et aux abords de ceux-ci.
2 Source: Commission européenne
3 Source: ICAO (Sustainable future) et ICAO (CO2 standard)
4 Source: Commission européenne